Quand je me lève le matin, j’ai pour habitude de chasser, non pas les animaux, où les proies sans défense non, seulement les femmes. Je suis en manque le matin, j’ai une envie irrésistible d’être pour une femme quelqu’un qui soit l’amour de sa vie, son prince charmant. Je vous raconte en réalité que je ne suis pas si méchant. J’ai une âme, appelons cela de cette façon. Je ne suis plus un être humain. Avant d’être transformé, j’ai été quelqu’un d’absolument adorable, sensible, mignon aussi je vous l’avoue. Malgré que je sois devenu un vampire, j’ai changé mais parfois je me demande ce que je suis. Je n’aime pas le sang, c’est limite si je m’écroule en voyant les poches de sang que les vampires avale. Berk, c’est dégoutant ! Moi je n’en bois pas, et je n’en boirais jamais. Vous me voyez avec mes crocs. Quoi qu’ils sont vraiment beau mes crocs. Je suis attiré par l’odeur du sang, mais berk, dès que j’envoi, je tombe dans les vapes. Quoi qu’il en soit, j’aime beaucoup tout ce qui est fast-food, j’en mange constamment. Je ne dors jamais, je n’en ai plus besoin, et j’aime par-dessus tout les raclettes. Quelle étrange sensation de saveur dans la bouche. Vous me direz c’est incroyable de penser que nous pouvons aimer quelque chose qui ne rassasie pas notre appétit de vampire. Point positif, je peux manger toute la journée sans grossir !

Quoi qu’il en soit, aujourd’hui après m’être englouti énormément de choses, telle que – 3 Hamburgers – deux parts de gâteaux – 18 milkshake, (j’ai toujours aussi faim) je suis finalement parti dans le cimetière à la recherche de veuve en pleure que je pourrais consolée. Mais rien, aucune personne n'était en train de regretter un mari parti trop tôt. A vrai dire c'était sûrement normal, puisqu'il était 22h57 du soir, et que le cimetière était fermer au public. J'étais moi, passer par dessus la grille avec mes super pouvoir de buveur de milkshake.

Ah oui excusez moi, j'ai oublier de vous parlez d'une petite chose réellement importante dans ma vie. Je n'aime pas tué non plus. Beaucoup aimer tuer pour le plaisir, moi c'est quelque chose dont j'ai horreur. Ni même pour me nourrir d'ailleurs. Je ne tue jamais. Mon gros défaut, c'est de jouer avec les sentiments, et d'aimer la vie après la mort, et de manipule les jeunes femmes pour les avoirs, qui sait un jour je changerais peut-être ?

L'odeur du sang me plaît, la plupart des humains raffolent du chocolat, sous toutes les formes, en pain au chocolat, bonbons, gâteaux, mais moi j'aime tout simplement le sang, le sang humain de préférence, je déteste faire ma difficile mais le sang d'animaux est insupportable, j'ai l'impression qu'il n'y a aucun goût, le pire c'est que le sang d'animaux ne rend pas fort. Dès que je me lève j'ai aussitôt besoin d'une poche de sang. En ce moment je passe énormément de temps chez moi, je n'ai plus autant envie de sortir et d'aller arracher la pauvre vie des gens, il m'est déjà arrivé des jours où je n'avais qu'une envie, tuer et encore tuer sans relâche, mais ceci c'est seulement quand je suis énervée, que j'ai besoin de relâcher toute ma colère sur quelqu'un et tuer est mon seul moyen pour me calmer.

Les heures avaient défilé, je m'étais contentée de regarder la télévision, trier des vieux documents, passer des appels tout en buvant un bon verre de whisky, oui règle d'or pour moi il n'y a pas une heure précise pour boire, c'est quand on le souhaite et c'est tout ! Je ne suis pas non plus une vampire alcoolique, non loin de là. Il commençait à faire nuit, je commençais à peu à en avoir marre de rester enfermée chez moi à ne rien faire de bien amusant. Je pourrai très bien aller voir Klaus, mais il doit être occupé avec l'un de ses plans diaboliques, je pourrai certainement l'aider, mais je n'ai aucune envie de réfléchir ce soir. Je décidais de sortir, marchant ne sachant pas vraiment où aller, je faisais un petit tour par la forêt, mais rien de bien intéressant.

J'avais choisi le cimetière, marcher avec toutes ses tombes aux alentours, assez triste effectivement, mais reposant, au moins il n'y a jamais personne, mais je m'imagine à chaque fois les personnes qui ont pu se rendre au cimetière afin de pleurer la tendre personne qu'ils ont perdu. La grille était fermée, je soupirais, je tournais avec une force incroyable la poignet, ce qui ouvrit la grande grille, quoi vous pensez que j'aurais pu l'escalader ? Sérieusement autant faire simple et tourner un peu la poignet avec de la force... Je commençais à marcher, jusqu'à ce que je perçoive une autre présence dans le cimetière, je fronçais les sourcils, continuant à marcher en direction de l'odeur. J'apercevais une personne de dos et je décidais de dire : « Une vie ennuyante pour se balader dans une cimetière ! »

J'entendis quelqu’un derrière moi, qui me disais une chose vrai. Je ne savais pas vraiment où est-ce que j’avais entendue cette voix, mais elle m’était familière. Je me retournais lentement. Mon sang se glaça quant inaperçu ce si doux visage, qui pourtant m’avait tellement fait souffrir, et m’avait rendu comme je l’étais aujourd’hui. Je la regardais, lentement je faisais le tour de sa personne. Je regardais chaque parcelle d’elle. Elle n’avait absolument pas changé. Pourquoi était-elle là ? Pourquoi n’était-elle pas restée dans l’ombre. Dans un mouvement je la regarde sans la quitter, et me retourne, comme pour faire semblant de ne pas l’avoir reconnue. Cela faisait tellement longtemps qu’on ne s’était pas vus, qu’elle, ne me reconnaitrait surement pas. En tout cas, je savais qu’elle n’avait pas changé, qu’elle était toujours aussi belle. Mais quelqu’un d’autre en plus d’elle occupait mon cœur, malgré que je l’aie perdu. A cause d’elle d’ailleurs. Je savais que contre elle je ne pouvais rien, le fait de ne pas boire de sang me rendait aussi doux qu’un agneau, mais plus fort qu’un humain. Je la regardais, et fis semblant de ne pas m’occuper de ce qu’elle racontait. Pendant un moment je n’ouvrais pas la bouche. Après quelques minutes, je soupire tout doucement, et m’approche d’elle afin qu’elle voit réellement mon visage. Je lui dis doucement, mais tout de même fermement.

« C’est vrai, une misérable vie qui grâce à toi m’a été enlevé. Que fais-tu ici Katherine ? »

Je la regardais, pourquoi était-elle resté la même qu’avant ? Les bruits courraient. Beaucoup parlaient d’elle, et d’autre, des autres vampires, je m’étais bien renseigné. Hors de question que je ne sache pas qui habite dans la ville ou j’emménage. Hors de question d’aller à l’aveuglette dans un endroit ou je vais y laisser mes traces, et où je devrais partir au bout de quelques années pour ne pas éveillé les soupçons des forces de l’ordre. Quoi qu’il en soit, j’étais à la fois ravi, à la fois plus que meurtri de voir cette femme, celle qui m’a briser le cœur, sans s’en rendre compte peut-être mais qu’il l’a quand même fait, oui de voir cette femme dans la même ville que moi.